Love dolls, ces poupées réalistes venues du Japon

Les désormais célèbres poupées sexuelles provenant de l’univers pornographique japonais arrivent en France, plus précisément sur l’île de la Réunion (974).

Au Japon, environ 40 % des célibataires ne souhaitent pas de relations amoureuses. Leurs codes sociaux rendent difficiles les relations de ce type et pourtant, leur industrie pornographique est la plus incroyable du monde. Les « love dolls » sont ces poupées fabriquées en silicone ayant remplacé les poupées gonflables d’antan, et ce avec succès. Leur réalisme est caractérisé par un poids de plusieurs dizaines de kilogrammes, un toucher se rapprochant de l’être humain, un squelette articulé ainsi que des orifices : une véritable copie de femme, un résultat qui fascine et inquiète à la fois.

La Réunion, île française de l’océan indien (DOM), accueille désormais les love dolls, importées par l’érotique shop « O bonheur des sens », situé dans la ville de St-Pierre, dans le sud de l’île. Emmanuelle (n’y voyez aucun lien avec la célèbre héroïne de téléfilms érotiques), gérante du magasin coquin, explique :

« Nous sommes les premiers à proposer ce genre de poupée modelée en silicone avec un procédé exclusif qui permet d’avoir un rendu ultra-réaliste. Chacune de ces poupées pèse environ 46 kilos. Elles sont équipées d’un squelette articulé et sont faciles d’entretien. Nous voulions proposer autre chose à nos clients que la poupée gonflable classique »

Elle poursuit avec des propos rappelant sensiblement ceux d’un marchand de love dolls au Japon, présent dans un documentaire intitulé L’empire des sans, sorti en 2013 :

« Celle-ci a la bouche ouverte, est dotée d’un vagin et d’un anus et n’a jamais mal à la tête, et ne vous coûtent pas cher en cadeau et en restaurant. » Des propos qui pourraient choquer la gente féminine en général, mais qui paraissent tout à fait normaux pour les professionnels et amateurs du genre.

Selon Clicanoo, journal réunionnais, les love dolls sont « un peu comme une voiture, dont on choisit le modèle et les options ».

À l’instar du marchand japonnais, la commerçante réunionnaise montre la variété de ces poupées, dans le choix de ses attraits : couleur de la peau, type de faciès, taille du vagin, perruque, forme et couleur des poils pubiens, des ongles ou encore des seins. Une idée de prix ? 8.800 euros, rien que ça !

Sources : Clicanoo — Nippon Connection