Zimbabwe : Le meurtrier du lion Cecil ne sera pas poursuivi

Walter Palmer, l’américain qui a tué le célèbre lion Cecil ne sera pas poursuivi par l’état du Zimbabwe. Seul son guide sera jugé, car son client ignorait apparemment l’interdiction et fût trompé.

« Comment pourrions-nous le poursuivre? » s’exclamait à la presse locale Mme Muchinguri, la ministre de l’Environnement du Zimbabwe.

Fin septembre, CitizenPost relatait la mort du lion Cecil survenue le 1er juillet 2015 par un dentiste américain du Minnesota. Walter Palmer ignorait pourtant qu’il commettait une infraction. C’est sur cette base que la ministre zimbabwéenne l’a innocenté, déclarant que Walter Palmer était toujours le bienvenu dans le pays, « mais pas pour chasser ». Et pourtant, le Zimbabwe avait bien demandé l’extradition de l’américain en 2015. La faute viendrait en réalité du guide Theo Bronkhorst, qui n’avait aucun droit de proposer un permis de chasse et un tel safari à son client, un service que ce dernier a payé 50.000 euros.

« Je lui ai vendu une chasse qui était légale », déclarait alors le guide lors d’une première audience le 28 septembre 2015.

En effet, le guide n’avait reçu aucun quota, faisant de lui le seul incriminé dans cette affaire qui, après un renvoi du procès, se déroulera bien le 15 octobre 2015.

« Le problème est maintenant interne (au Zimbabwe). Nous allons revoir notre politique de distribution des quotas », poursuit la ministre.

Le lion Cecil était le mâle dominant de la réserve animalière de Hwange. Âgé de 13 ans, il portait un collier GPS, une initiative provenant de chercheurs de l’université d’Oxford. Ce lion était l’attraction favorite des 50.000 touristes (en 2014) amateurs du parc mais également des chutes du lac Victoria, situé à proximité.

Voici un flash info publié par Euronews :

Sources : Sciences et Avenir – Le Monde – Le Parisien