Il existe désormais une formation universitaire destinée aux défenseurs des animaux !

Une chose inédite s’est récemment produite dans l’enseignement supérieur : l’apparition d’un cursus délivrant un diplôme universitaire en droit animalier, du jamais vu en France ! Les cours ont d’ailleurs déjà commencé pour une trentaine d’étudiants, lors de cette toute première session.

La cause animale est particulièrement traitée dans les médias, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les nouvelles sont rarement bonnes. Afin de séduire les jeunes amoureux et défenseurs des animaux, la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de Brive la Gaillarde, faisant partie de l’Université de Limoges, a lancé ce nouveau parcours en droit animalier, en partenariat avec la Fondation 30 millions d’amis.

Selon un article du Monde, 29 étudiants suivent actuellement ce parcours durant deux semaines, pour un nombre total de 54 heures, un programme également ouvert aux professionnels. L’équipe enseignante est composée de 9 professeurs ayant pour mission de « faire avancer la protection des animaux ». Il s’agit en réalité d’une spécialisation complémentaire à un parcours de droit et non d’une formation à part entière.

Selon Lucille Boisseau-Sowinski, maîtresse de conférences en droit privé, il s’agit de mieux appréhender le droit animal « dans la mesure où il touche à de nombreuses branches, qu’il s’agisse des droits civil, pénal, rural, environnemental, européen ou encore aux règles de bien-être. »

Au delà des questions purement juridiques relevant du droit de l’animal, qui tiennent évidemment compte des liens entretenus avec l’être humain, ce nouveau cursus permettra également de sensibiliser les participants et inciter chez eux une réflexion philosophique et anthropologique, qu’elle soit localisée ou généralisée à l’échelle mondiale.

Faire avancer la cause animale par le biais de l’enseignement supérieur, qui dit mieux ? Aux États-Unis, ce type de cours existe depuis une vingtaine d’années mais suscite régulièrement des moqueries en France, où l’on pense visiblement que le fait de recevoir un tel enseignement ne fait pas avancer les carrières.

Sources : Le Monde – KonbiniStudyrama