Le Pentagone estime qu’il faut envahir la Corée du Nord pour éviter une guerre nucléaire

Le Pentagone, autrement dit le département de la Défense des États-Unis, pense que pour éviter une guerre nucléaire avec la Corée du Nord, il est nécessaire d’ordonner une invasion par voie terrestre.

Comme le rapporte le Washington Post, le vice-directeur de l’état-major interarmées du Pentagone, Michael J. Dumont, a estimé qu’il fallait envahir la Corée du Nord afin de « localiser et sécuriser les armes nucléaires de la Corée du Nord ».

Dans une lettre adressée à l’administration, Trump a été détaillé le projet d’une invasion terrestre de la Corée du Nord. Il s’agirait, selon les auteurs, du seul moyen, bien que risqué, d’éviter une guerre nucléaire. Le but ? Neutraliser l’arsenal nucléaire du régime de Pyongyang. Cette nouvelle intervient alors que le président américain vient de débuter sa tournée en Asie, vivement perturbée par les tensions entre les deux pays.

Les armes nucléaires ne sont pas la seule cible des États-Unis puisque la lettre indique également que « la Corée du Nord pourrait considérer l’usage d’armes biologiques » et que ce pays porte « un programme d’armes chimiques depuis bien longtemps, capable de produire des dommages sur les nerfs, le sang, des cloques ou des étouffements ».

Le Pentagone explique à Donald Trump avoir évalué les meilleurs et les pires scénarios possibles dans le cas où cette offensive serait lancée. Cette évaluation prend en compte divers paramètres tels que la durée de l’attaque, son intensité ainsi qu’un éventuel soutien du voisin sud-coréen. En revanche, le document prévoit aussi une sécurisation des centrales nucléaires en priorité afin que le régime de Pyongyang ne puisse pas répondre par la force nucléaire.

Depuis plusieurs mois, les tensions entre Donald Trump et Kim-Jong Un gagnent en intensité, entre les menaces et insultes émanant des deux bords. La lettre du Pentagone adressée à Donald Trump prouve que ces tensions sont loin de s’apaiser et que la menace d’un conflit ouvert n’a jamais semblé aussi proche.

Sources : Washington Post – Mashable – Ulyces