Comment vendre un bien aux enchères : 5 étapes à suivre

maillet enchères
Crédits : iStock

Tout au long de notre vie, nous accumulons des objets de toutes sortes : tableaux, argenterie, meubles, bijoux… Or, du simple souvenir à la pièce de collection, il n’y a qu’un pas ! Si vous souhaitez vous débarrasser d’un meuble trop imposant ou d’un bijou trop chargé en émotions, la vente aux enchères est l’une des solutions les plus rapides et les plus efficaces. D’autant plus que vous n’êtes pas à l’abri de bonnes surprises ! En effet, certains objets que vous gardez depuis toujours au fin fond de votre grenier peuvent en fait avoir une grande valeur aux yeux de certains. 

1. Contacter un commissaire-priseur

La première chose à faire est de contacter un commissaire-priseur afin de faire estimer gratuitement votre bien (ou vos biens). Si l’objet est trop gros, le commissaire-priseur peut se déplacer à votre domicile. Sinon, vous pouvez lui amener directement le bien à vendre, voire lui envoyer des photos de ce dernier, afin qu’il puisse en estimer la valeur.

Veillez également à bien vérifier que le commissaire-priseur auquel vous vous adressez est bien agréé par la loi. Pour cela, rien de plus simple : demandez-lui son numéro d’agrément ! S’il n’en a pas, allez voir ailleurs.

2. Signer un contrat

Si le commissaire-priseur pense que votre bien a des chances de trouver preneur, il vous proposera alors de fixer un prix de réserve et de signer un contrat afin d’autoriser la salle des ventes à gérer le ou les biens que vous lui avez confiés. Ce contrat doit également préciser les frais que vous devrez débourser pour laisser la salle des ventes tout gérer à votre place, mais cela ne représente généralement pas plus de 20% du montant de la vente. Toutefois, il s’agit de frais libres fixés par la société de vente et qui peuvent donc être négociés.

Mais attention, vous devez également penser que les frais de transport sont bien souvent à la charge du vendeur, sauf si la vente aux enchères se déroule directement sur place, comme c’est parfois le cas en province. Ainsi, pour vendre un meuble ancien aux enchères par exemple, vous devrez débourser quelques euros de plus pour le faire transporter en toute sécurité jusqu’à la salle de ventes. Il ne faudrait pas l’abîmer avant même qu’il ne soit vendu ! Toutefois, ces frais peuvent parfois être compris dans le « prix marteau », c’est-à-dire le pourcentage prélevé par le commissaire-priseur.

Vous avez également la possibilité de procéder à une vente aux enchères sur Internet, Ebay étant la plateforme de vente aux enchères en ligne la plus connue. Dans ce cas, le site prélèvera directement un pourcentage sur le montant de la vente.

3. Fixer un prix de réserve

C’est la partie la plus difficile lors d’une vente aux enchères. Bien sûr, vous aurez comme appui l’estimation du commissaire-priseur, tenu de vous fournir une fourchette de prix. Mais le choix du prix de réserve définitif, c’est-à-dire le prix de base au-dessous duquel votre bien ne pourra pas être vendu, vous revient.

Ainsi, si le commissaire-priseur a estimé que votre montre pouvait intéresser de potentiels acheteurs à partir de 1000 euros et jusqu’à 1500 euros, fixez le prix de réserve à 1000 euros, c’est-à-dire l’estimation basse. Vous aurez ainsi plus de chances de trouver un acheteur, d’autant plus qu’un prix délibérément faible peut permettre d’attirer plusieurs acheteurs et de les mettre en concurrence. Les prix peuvent alors s’envoler !

meuble commode
Crédits : Thomas Quine/Flickr

En revanche, attention, si vous surestimez votre bien, vous prenez le risque qu’il ne soit pas vendu ! Dans ce cas, il est possible que vous deviez vous acquitter de frais supplémentaires. Pour cette raison, pensez à bien vous renseigner au préalable auprès du commissaire-priseur sur les conséquences d’une enchère infructueuse.

4. Encaisser votre dû

Le paiement par l’acheteur s’effectue une fois la vente aux enchères terminée. Lors de l’adjudication du bien, l’acheteur remet au commissaire-priseur un chèque contre le ticket lui permettant de retirer l’objet. Ainsi, si l’acheteur est solvable, le vendeur est payé dans les deux mois qui suivent la vente.

En revanche, si l’acheteur ne paie pas, le vendeur peut ne pas être payé à la seule condition que la société de vente publique a conservé l’objet et qu’elle a tout fait pour obliger l’acheteur à régler le montant de la transaction. Dans ce cas, une seconde vente aux enchères peut être organisée.

5. Et si le lot n’a pas été vendu ?

Si votre bien n’a pas été vendu lors de la vente aux enchères, vous avez la possibilité de le proposer à une nouvelle vente aux enchères, en baissant ou non le prix de réserve. Il est toutefois recommandé de le proposer à un prix plus attractif.

Mais le commissaire-priseur peut tout à fait recevoir une offre après la vente aux enchères. On appelle cette pratique « l’alter sale« . Dans ce cas, le prix de vente ne peut pas être inférieur à la dernière enchère fixée en salle.

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