Au Brésil, la beauté est un droit humain !

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©Dabldy/iStock

 

Saviez-vous que le gouvernement brésiliens ne rechignait pas à prendre en charge financièrement environ 500.000 opérations de chirurgie esthétique chaque année ?

Dans la plupart des pays, n’importe quelle personne devra débourser de sa poche la somme relative aux frais d’une opération de chirurgie esthétique. En France par exemple, ce genre de soin est pris en charge par la Sécurité sociale seulement si celui-ci relève de la santé directe du patient.

Au Brésil, la beauté est un droit qui est soutenu par le gouvernement. Pas moins d’un demi-million d’opérations de chirurgie esthétique sont assumées par l’état, ce qui fait du Brésil le deuxième pays le plus actif dans ce domaine. Lorsque des opérations de type rhinoplasties, mammoplasties ou encore transferts de graisse sont réalisées dans un hôpital public, la somme à débourser pour le patient est quasi nulle, puisque les assurances santé du pays couvrent ces frais.

Il s’agit d’un système tout à fait unique, trouvant sa source dans le fait que les Brésiliens accordent énormément d’importance à la beauté. Dans ce pays, c’est même le critère premier afin de trouver l’amour, mais également un emploi et une éventuelle place dans les hautes sphères de la société.

Dans les années 1950, Ivo Pitanguy, célèbre chirurgien brésilien, a réussi à convaincre le président de l’époque que le « droit à la beauté » est aussi fondamental que les autres préoccupations liées à la santé. L’intéressé était allé jusqu’à élaborer une théorie destinée à montrer les conséquences psychologiques de la laideur sur un individu.

Ainsi, les premiers établissements ouvrent leurs portes et proposent des soins gratuits aux personnes les plus démunies. Cependant, ces personnes ont largement servi de cobaye aux praticiens en formation et les dérives ont été très nombreuses. Aujourd’hui encore, les mauvaises pratiques sont courantes et les personnes les plus exposées sont celles qui n’ont pas les moyens de se payer une clinique privée. Par ailleurs, le service public est de qualité moindre et les moyens sont plutôt limités.

Sources : TonicSlate