Yohan Demeure
Avec plus de 15 000 cas de coronavirus Covid-19 et 200 décès, les États-Unis sont désormais pleinement touchés par l’épidémie. Dans le pays, les armureries sont prises d’assaut par des citoyens inquiets. La principale crainte concerne l’éventuelle instauration d’un couvre-feu ou pire, la chute de l’ordre établi.
Les ventes d’armes en forte hausse
Selon CNN, les armureries aux États-Unis ont enregistré une forte hausse de leurs ventes en raison de l’épidémie de coronavirus Covid-19. Il y aurait trois à quatre fois plus de monde depuis le début du risque de pandémie. Au passage, rappelons que depuis quelques jours, le nombre de cas et de décès a fortement augmenté dans le pays. Certains établissements sont pris d’assaut par des clients désirant s’armer. La plupart du temps, ceux-ci entrent deux par deux et les autres attendent dehors dans des files interminables.
Le site Ammo.com commercialisant des munitions a également observé une forte augmentation des ventes. Entre le 23 février et le 15 mars 2020, les transactions ont augmenté de 222 % par rapport aux trois premières semaines de février. Ainsi, le coronavirus est une aubaine pour l’industrie des armes à feu ayant connu une légère baisse depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir.
S’armer comme à la guerre
Le fait est que les personnes ont peur de l’épidémie et craignent une chute de l’ordre établi. Ainsi aux États-Unis, faire des provisions pour prévenir une pénurie va de paire avec le fait de s’armer pour faire face à la crise. Alors qu’à New York et en Californie, le choix du confinement a été fait, les autres contrées s’inquiètent de la mise en place d’un couvre feu. Par ailleurs, il est pour certains question de s’armer comme pour la guerre. En effet, si certains s’achètent leur toute première arme, nombreux sont n’hésitant pas à se payer des fusils automatiques.
Rappelons tout de même que tout le monde ne peux pas acheter légalement une arme à feu aux États-Unis. En effet, la loi fédérale exige que tout client d’armurerie soit soumis à une vérification de ses antécédents criminels. Cette vérification est ensuite transmise au système national instantané de vérification des antécédents criminels (NICS) du FBI.
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