Le commerce de viande de chien a beau être illégal en Corée du Sud depuis 1988, cela ne l’empêche pas de bien exister. Jung Myoung Sook, une citoyenne, récupère, soigne et alimente depuis 26 ans ces chiens, et en a sauvé plus de 200.
Cela fait maintenant près de 30 ans que le commerce de viande de chien est illégal en Corée du Sud, ce qui n’empêche pas sa pratique de continuer aux yeux de tous, ceux des autorités étant bien entendu fermés face à ce trafic qui concerne également les chats. Petit à petit, les mentalités changent avec la nouvelle génération, qui voit désormais ces espèces comme des animaux domestiques. Mais l’ancienne génération y reste attachée, notamment pour le plat traditionnel du pays : la fondu de chien.
Dans la lutte contre ce commerce indigeste, on trouve plusieurs associations comme la KAPS (Korean Animal Protection Society), IAKA ou encore Animals Asia Foundation. On trouve aussi des citoyens qui se démènent pour offrir un autre destin à ces animaux. Parmi eux, Jung Myoung Sook, une femme de ménage de 61 ans qui gagne à peine de quoi vivre. Mais cela ne l’empêche pas de se battre pour protéger les chiens.
Depuis 26 ans, elle recueille, soigne et alimente les chiens qu’elle arrache aux éleveurs, bouchers et autres restaurants. Elle va même parfois jusqu’à racheter des chiens vendus sur les marchés où ils sont entassés en attendant d’être tués pour être mangés. Aujourd’hui, ce sont près de 200 chiens qui vivent librement sur sa propriété. « Ils peuvent jouer librement ici. Mes enfants n’ont pas faim » déclare-t-elle. « Je suis toujours occupée à nourrir mes bébés. Je suis heureuse et en bonne santé » poursuit-elle. Jung Myoung Sook a peu, mais donne beaucoup, et la médiatisation lui permet aujourd’hui d’être soutenue par des donateurs admiratifs de son action.
Source : mrmondialisation