Avec le changement climatique, les aventuriers doivent repenser leur façon de voyager, notamment en matière de tourisme balnéaire. En effet, les plages sont particulièrement vulnérables à l’impact environnemental de nos voyages, comme la pollution liée aux transports ou le surtourisme. Heureusement, des alternatives responsables existent pour profiter de ces lieux paradisiaques sans aggraver notre empreinte carbone et au passage sans nuire à la biodiversité locale, déjà fortement fragilisée. Pour un tourisme plus durable tout en découvrant de magnifiques plages et minimisant son impact écologique, voici quelques conseils faciles.
Sélectionner des hébergements écoresponsables à proximité des plages
Le choix de l’hébergement est un facteur clé pour réduire l’empreinte carbone lors de vacances à la plage. Pour aller le plus loin possible dans votre démarche, le camping peut notamment être une option idéale. Cela permet en effet de séjourner en pleine nature en réduisant ses émissions au maximum.
Si vous préférez plus de confort, de nombreux établissements proposent également aussi aujourd’hui des solutions d’hébergement écologiques. C’est par exemple le cas des écolodges ou des hôtels certifiés verts qui adoptent des pratiques durables telles que l’utilisation d’énergies renouvelables, la gestion responsable de l’eau ou encore le recyclage des déchets. Ces établissements privilégient aussi des matériaux naturels et locaux dans leur construction, ce qui réduit toujours plus leur impact environnemental.
Pour voyager et être comme à la maison, vous pouvez aussi louer un appartement ou une maison de vacances. Lors de votre recherche de location de vacances en Espagne, pour découvrir les trésors hispaniques par exemple, vérifiez les critères disponibles sur la plateforme pour sélectionner un hébergement pour séjour durable. Électricité renouvelable, système de chauffage écologique, toilettes et douches à économie d’eau, etc. De nombreux propriétaires louent des hébergements en respectant un cahier des charges strict.
Privilégier les transports durables
La manière dont vous vous rendez à destination influence fortement votre empreinte carbone. Vous devez donc opter pour des moyens de transport moins polluants. Aisé dans toute l’Europe, le voyage en train émet par exemple beaucoup moins de CO2 par kilomètre que l’avion, tout en offrant l’opportunité d’admirer le paysage. Vous pouvez aussi parfois envisager de prendre le bus et le covoiturage est aussi une autre alternative intéressante. Cela permet de réduire les émissions en partageant un véhicule entre plusieurs voyageurs. Enfin, pour ceux qui aiment l’aventure, le vélo peut être une excellente manière de découvrir les plages à proximité en limitant l’usage de véhicules motorisés. Cela peut aussi vous permettre de vous déplacer sur place sans voiture tout comme les transports en commun qui desservent en plus généralement les plages.
Vous n’avez pas d’autre choix que de partir en voiture ? Pour alléger votre bilan carbone, vérifiez bien la pression des pneus, ne surchargez pas le véhicule et adoptez l’écoconduite (notamment une vitesse modérée), le tout sans abuser de la climatisation.
Respecter l’environnement une fois sur place
Lorsqu’on se rend sur une plage, il est essentiel de ne pas laisser de traces de son passage. Pour ce faire, emportez avec vous vos déchets, notamment les mégots, et triez-les avec soin, bannissez la vaisselle jetable, restez éloignés des animaux marins et des coraux pour ne pas les perturber, utilisez des produits biodégradables comme les crèmes solaires écologiques avec un filtre minéral d’origine naturelle ainsi que des produits solides pour vous laver après la baignade, portez un maillot de bain écoconçu qui ne libérera pas de microplastiques dans l’eau, prévoyez une gourde pour limiter l’utilisation de bouteilles plastiques et évitez d’endommager les écosystèmes fragiles en emportant des souvenirs avec vous (sable, coquillages, galets, etc.) ou en allant dans des zones protégées balisées.
Le truc en plus : de plus en plus de plages et localités adoptent des initiatives de préservation comme des actions de nettoyage auxquelles les touristes peuvent participer.
Profiter des plages en favorisant des activités respectueuses de l’environnement
Une fois sur place, il est possible aussi de profiter de la mer et du soleil sans nuire à l’environnement. Privilégier des activités non motorisées comme le paddle, le kayak, la planche à voile, le surf ou encore le snorkeling permet de découvrir les fonds marins et de naviguer sur les eaux sans produire de pollution. De plus, ces occupations silencieuses et douces sont idéales pour observer la faune et la flore marines sans les perturber. Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin dans cette démarche, il est aussi possible de privilégier les activités écotouristiques aux environs des plages pour un tourisme plus vert.
Pratiquer l’écotourisme en choisissant des destinations moins fréquentées
Une autre manière de réduire son empreinte écologique est de se tourner vers des plages moins fréquentées, loin des sentiers battus et du surtourisme. Les plages très populaires subissent en effet une forte pression touristique, ce qui entraîne forcément une dégradation plus rapide des écosystèmes fragiles des zones côtières. C’est aussi une forme de tourisme plus respectueuse des populations locales. Ces plages, souvent méconnues, offrent en outre des paysages tout aussi époustouflants que les destinations célèbres avec un avantage supplémentaire : la tranquillité et la sérénité.
Derniers conseils pour profiter des plages de manière plus verte !
Selon l’ADEME, l’achat de biens tout comme la restauration représentent une bonne partie des émissions carbones liées au tourisme. Aussi, faites la part belle aux produits locaux pour vous restaurer, par exemple en choisissant des restaurants qui les mettent à l’honneur, afin de soutenir l’économie locale. En outre, limitez les produits carnés ! Vous pouvez aussi faire vos courses en vrac, armés de votre meilleur tote bag. Enfin, limitez l’achat de souvenirs de vacances, surtout en plastique et non locaux.