Ce documentaire sur la pollution en Chine a rencontré un succès retentissant si bien qu’il a été censuré par le gouvernement chinois. « Under the Dome » (sous le dôme) est une véritable enquête qui met en cause le lobby chinois de l’énergie et les entreprises polluantes quant à la pollution de l’air incarnée par le smog (et ses conséquences sanitaires) qui sévit en Chine depuis des années.
Diffusé pour la première fois sur YouTube le 28 février 2015, Under the Dome a été visionné par 200 millions de personnes, avant d’être censuré par le gouvernement chinois sur tous les réseaux et plateformes de partage. Une dizaine de mois après, il semble que la plupart des Chinois ont tout de même pu voir ce documentaire édifiant, synonyme d’une réelle prise de conscience de la population locale
Under the Dome a été réalisé par Chai Jing, une ancienne célèbre présentatrice de la Television Centrale de Chine tandis qu’une version française est disponible en fin d’article, œuvre du traducteur français Frédéric Dalléas en collaboration avec une équipe de traducteurs chinois. L’ancienne présentatrice Chai Jing a démissionné de son poste (très prisé) à la télévision chinoise dès qu’elle a appris que l’enfant qu’elle allait mettre au monde allait devoir subir une opération dés sa naissance à cause d’une tumeur cancéreuse.
Dans son documentaire auto produit et autofinancé d’une durée de 1 h 43, Chai Jing dévoile deux aspects sombres de son propre pays : l’incroyable pollution sévissant en Chine face au laxisme des autorités les plus hautes, ainsi que la politique autoritaire mise en place par ces mêmes autorités.
Le documentaire illustre la pollution de l’air en Chine tel un jeu vidéo (conférence gesticulée), en mettant en scène la terrible bataille entre notre système immunitaire et les armées de particules fines qui attaquent 25.000 fois chaque jour, soit autant de fois que nous respirons.
Voici la version intégrale du documentaire censuré par le gouvernement chinois, traduit et re-publié par Frédéric Dalléas sur son blog ChinoisFrancais :
Sources : Courrier International – Paris Match – Mr Mondialisation