Parfois, le passage à un régime végétarien (peu importe lequel) peut être très rude pour les amoureux de la viande. Alors, si vous vous sentez incapable de vous priver de viande, mais que vous désirez être en meilleure santé et réduire votre empreinte écologique, le flexitarisme est pour vous.
Ce 20 mars 2018 était surement une journée spéciale pour les végétariens puisqu’il s’agissait de la Journée internationale sans viande. Ceci est donc une occasion rêvée pour reparler du flexitarisme, une pratique peu récente puisqu’elle a fait son apparition aux États-Unis dans les années 1990. À l’origine, l’idée a été proposée par Mark Bittman, un journaliste du New York Times ayant tenté d’alerter sur la trop grosse consommation de viande des Américains.
Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus sensibilisés sur l’environnement, la santé, ou encore le bien-être des animaux et un nombre croissant de consommateurs tendent alors à devenir végétariens. D’autres, paralysés par leur amour de la viande, abandonnent l’idée. Le fait est que le flexitarisme est bien moins contraignant que le végétarisme et celui-ci incarne une bonne façon d’opérer ce genre de transition.
Le flextarisme implique, comme son nom l’indique, une flexibilité. Ainsi, il n’y a aucun interdit et la personne peut continuer à manger de la viande et du poisson sans problème ! Il s’agit en revanche de réduire sa consommation de viande et d’insister fortement sur la variété des aliments en intégrant au maximum les légumes verts, les fruits frais (et secs), les céréales, etc. Le but étant de ne pas bouder son plaisir gustatif tout en faisant en sorte de maximiser l’ingestion de protéines d’origine végétale.
« Le flexitarisme prêche pour une moindre consommation de protéines animales sans toutefois les bannir, alors que le végétalien ne mange plus aucune protéine animale », explique Damien Galtier, diététicien interrogé par Doctissimo.
Faire baisser son empreinte écologique en consommant moins de viande et s’assurer une meilleure santé tout en gardant le plaisir gustatif, tel est le but du flexitarisme. En effet, plutôt que de manger de la viande industrielle de mauvaise qualité au quotidien, pourquoi ne pas varier son alimentation et se payer une bonne pièce de viande de qualité une fois par semaine ?
Sources : Ça m’intéresse – Doctissimo