Un Mexicain a été placé en détention provisoire pour trafic d’animaux protégés alors qu’il tentait de sortir du territoire. Il risque plusieurs années de prison.
Le ministère de l’Environnement équatorien, ayant diffusé l’information, a également indiqué que le suspect mexicain avait déjà un passif pour des actes similaires en Nouvelle-Zélande. Cette fois, il transportait dans son sac à dos 9 iguanes marins et 2 iguanes terrestres, soit 11 animaux endémiques des Galapagos, évidemment protégés. Le ministère l’a donc placé en détention provisoire pour « délit présumé contre la flore et la faune ».
Le détenu, stoppé à Puerto Ayora, sur l’île de Santa Cruz, sera transféré sur le continent, en Équateur. Les 11 iguanes auraient dû être envoyés vers l’Ouganda, et ce avec l’aide d’autres étrangers qui avaient débarqué aux Galapagos en ayant déclaré faire du tourisme.
Les autorités de l’Équateur pensent à un réseau international qu’il faut absolument démanteler. En tout cas, les enquêtes se poursuivent pour vérifier cette hypothèse tout à fait plausible. En 2013 déjà, un Allemand avait tenté une sortie du territoire en dissimulant 4 iguanes.
L’Équateur a renforcé ces dernières années sa surveillance quant au trafic d’animaux protégés. Il est utile de rappeler que l’archipel des Galapagos est l’endroit comportant le plus d’espèces animales endémiques au monde, faisant de la zone un véritable sanctuaire qu’il faut absolument sauvegarder. L’Équateur avait alors créé une unité de police baptisée Unité K9, dont la spécialité est la détection d’ailerons de requin et d’espèces sauvages, telles que les iguanes, les tortues marines et terrestres, et les hippocampes. Cette unité est active dans bon nombre de points de sortie et d’entrée du territoire des Galapagos et collabore très régulièrement avec Sea Shepherd, une ONG œuvrant pour la protection des animaux marins.
Sources : Le Nouvelliste — Le Parisien — Sea Shepherd — La Libre
- Illustration : Samuel Meylan