Les services d’urgences vont ĂȘtre fournis en antidotes contre les attaques chimiques

Compte tenu de l’approche de la COP21 et du risque d’attentats et d’exposition Ă  des substances chimiques qui en dĂ©coule, l’Etat vient de publier un arrĂȘtĂ© qui autorise l’ArmĂ©e Ă  fournir aux services d’urgences un antidote contre des attentats aux gaz toxiques.

À partir du 30 novembre prochain se dĂ©roulera la COP21, confĂ©rence sur le climat Ă  laquelle participeront les chefs d’État, et en mesure de prĂ©caution, l’État a publiĂ© un arrĂȘtĂ© au Journal Officiel, ce dimanche 15 novembre 2015. Celui-ci autorise dĂ©sormais le Service des armĂ©es Ă  approvisionner les services mĂ©dicaux d’urgences en sulfate d’atropine, antidote qui agit spĂ©cifiquement contre les intoxications aiguĂ«s aux insecticides organophosphorĂ©s, mais aussi aux neurotoxiques de guerre qui en sont dĂ©rivĂ©s (gaz sarin, Tabun ou Vx).

Bien qu’il soit Ă©crit dans l’arrĂȘtĂ© que le « risque d’attentats terroristes et le risque d’exposition aux neurotoxiques organophosphorĂ©s constituent des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d’urgence », cette dĂ©cision Ă©tait prĂ©vue de longue date pour la prĂ©paration de la COP21, et non pas depuis les attaques du 13 novembre, comme le dĂ©clare Laurence Danand, de la Direction gĂ©nĂ©rale de la SantĂ©, Ă  Sciences et Avenir.

Le sulfate d’atropine se prĂ©sente sous la forme d’une solution injectable 40 mg/20 mL PCA et il est fabriquĂ© par la Pharmacie centrale des armĂ©es. Il s’agit lĂ  du seul mĂ©dicament efficace quant Ă  la prise en charge des personnes exposĂ©es Ă  ces neurotoxiques de guerre, comme le gaz sarin, un gaz mortel qui agit sur le systĂšme nerveux. Pour consulter l’arrĂȘtĂ©, cliquez ici.

 

Source : legifrance