La semaine dernière, un fait divers transmis par Liverpool Echo vous a peut-être attendri : celui d’une mère anglaise de 98 ans ayant décidé d’intégrer la maison de retraite de son fils pour continuer à en prendre soin. Le fils d’Ada, Tom, âgé de 80 ans, a dû quitter le foyer familial en 2016 pour vivre en institution. Quitter son logement est parfois une décision crève-cœur pour les plus âgés et tout le monde n’a pas la chance de continuer à être dorloté par sa maman lors de la dernière partie de sa vie. Alors, comment faire pour se sentir au mieux ? Quelles sont les solutions proposées pour finir idéalement nos vieux jours ?
« Dans quel type de logement pourrait-on bien vieillir ? », Ipsos, mandaté par le promoteur Nexity, a récemment interrogé les Français à ce sujet. Il apparaît que les moins de 65 ans souhaiteraient privilégier le fait de rester chez eux, en faisant appel à des services à la personne (53 %) couplé à quelques aménagements dans leur logement (44 %) ; alors que les plus de 65 ans désireraient se rapprocher de leurs proches (52 %) et d’infrastructures de santé (51 %). Finalement, le logement idéal pour l’ensemble des interrogés est « un endroit où l’on est indépendant d’aller et venir librement » (à plus de 80 %), qui permet de rester en contact avec ses proches (et notamment de les recevoir), que l’on peut visiter avant d’y emménager et qui permet de la liberté dans ses choix de rythme de vie.
Parmi les solutions émergentes répondant aux besoins de personnes encore un peu autonomes on peut imaginer la solution de l’accueil familial, un intermédiaire entre vivre chez soi et la maison de retraite (qui rebute certains). Nourrie, logée, blanchie et accompagnée dans les activités quotidiennes, la personne garde ainsi son autonomie et reste entourée.