Les chercheurs pensent que nous nous dirigeons vers une sixième extinction de masse. En effet, de nombreuses espèces vivent un réel danger, et ce, dans de multiples pays. De ce fait, les scientifiques cherchent des solutions pour essayer d’empêcher cette extinction. Réintégrer des mammifères demeure une de ces possibilités. Nous vous expliquons tout dans cet article.
La biodiversité en danger
La faune et la flore subissent la menace d’une extinction rapide bien que des mesures de protection soient prises plus régulièrement. Près d’un million d’espèces animales et végétales seraient ainsi sur le point de disparaître. La pollution reste la cause numéro un de ce potentiel drame. Effectivement, de nombreux animaux voient leurs lieux d’habitation se faire détruire ou endommager. La chasse excessive participe également très largement à l’extinction de ces multiples espèces. Toutefois, des études essayent de comprendre, mais surtout de trouver des solutions pour empêcher cette disparition de masse.
La réintégration des mammifères : une solution viable
Une étude réalisée par le programme des Nations unies de l’environnement (UNEP-WMCP) et l’ONG américaine Resolve nous fait part de cette idée. Ils veulent mettre en place une réintégration de certaines espèces au sein d’endroits stratégiques déterminés préalablement. Ces lieux, appelés également « écorégions », sont situés dans l’ensemble du monde et sont choisis parce qu’ils manquent d’espèces terrestres. Cette étude démontre que ces mammifères possèdent une grande importance sur l’équilibre de l’environnement. Ils jouent en effet un rôle crucial dans le maintien des écosystèmes et influencent les autres espèces en aval de la chaîne alimentaire. Une réintégration de ces mammifères pourrait ainsi avoir un impact positif sur la restauration de la biodiversité. Toutefois, des mesures de protection devront être prises dans le cadre de cette réintégration afin de s’assurer de la réussite de celle-ci.
De plus, cette étude se base sur un exemple de réussite au parc Yellowstone aux États-Unis. En effet, en 1990 de nombreux loups ont été réintégrés au sein de ce parc. Cela a finalement eu une conséquence positive pour la faune et la flore. Cela a permis le rétablissement d’un équilibre entre les prédateurs et les herbivores profitant de la végétation, mais également l’évolution d’autres espèces à l’image des castors.
Le choix des mammifères
Afin de réussir cette réintégration, vingt espèces ont été sélectionnées en amont pour un total de 190 « écorégions ». Parmi ces animaux, nous retrouvons le bison, le lynx, le loup pour l’Europe et essentiellement des chevaux pour recouvrir l’Asie. Des ours et des bisons seront ajoutés en Amérique du Nord, et des jaguars et des cerfs en Amérique du Sud. De multiples herbivores et prédateurs se voient donc sélectionnés pour tenter de sauver la biodiversité.
Il faut maintenant passer à l’action pour éviter cette sixième extinction de masse. Les scientifiques et acteurs politiques vont essayer de mettre en place cette idée le plus rapidement possible. En attendant, limiter la pollution et respecter notre planète est le premier pas pour protéger notre faune et notre flore.