En l’espace de quelques jours, la plateforme de téléchargement illégal T411 a été fermée et les deux administrateurs, arrêtés. Coup dur pour de nombreux internautes qui sont à la recherche d’une solution de remplacement.
Depuis le dimanche 25 juin 2017, le site T411 est inactif. Soutenue par la police suédoise, la police française a appréhendé les deux administrateurs ukrainiens qui pourraient être mis en examen d’ici peu. L’enquête s’est déroulée sur plusieurs mois par la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) de Rennes.
Les deux administrateurs originaires d’Ukraine étaient en possession d’un permis de séjour en Suède, c’est pourquoi la police de l’État scandinave a joué un rôle important dans l’enquête. Compte tenu des accusations, les deux contrevenants pourraient être mis en examen pour blanchiment d’argent et violation de la loi sur le droit d’auteur.
Basé sur le système des torrents, T411 était la principale plateforme de téléchargement illégal en France, particulièrement efficace puisque basée sur un système de ratio assez performant : les utilisateurs téléchargent mais sont également tenus de partager, sous peine de se subir un blocage. De plus, le contenu disponible sur ce site était tout bonnement gigantesque.
Il s’avère que, compte tenu de son importance, la fermeture de cette plateforme a causé un petit tremblement de terre dans le monde du téléchargement illégal. En effet, le désarroi des utilisateurs se fait sentir et beaucoup sont en recherche d’une alternative à T411.
Une copie du site a déjà été relevée par les internautes (T411.as) se présentant sur Twitter comme un site non officiel ainsi que l’apparition d’une autre plateforme (T411.xyz), il s’agirait toutefois d’arnaques visant à récupérer vos données. Une blague circule également sur le Web à propos d’une nouvelle version du site nommée T412.
Les utilisateurs sont nombreux à télécharger du contenu multimédia tel que de la musique, des jeux vidéo et des films, alors que la fermeture de T411 devrait être une très bonne nouvelle pour le monde de l’édition, car plusieurs centaines d’ouvrages y étaient disponibles, mais auraient-ils vraiment été achetés ?