Acheter un objet en cuir est synonyme de se rendre soi-même complice de la mort d’un animal. Cependant, nos liens avec l’origine de ces produits finis, comme bien d’autres, se sont envolés il y a déjà longtemps. Une énième campagne de l’association Peta a pour objectif de frapper très fort.
Une idée simple, mais ô combien intrigante : ouvrir une maroquinerie dans la capitale de la Thaïlande, Bangkok. Le lancement d’une telle boutique de cuir, pour une association de défense des droits des animaux, apparait comme extrêmement paradoxal, pour ne pas dire incompréhensible. Cependant, la nature de cette boutique est à regarder de plus près.
Dans un clip de sensibilisation baptisé « Les dessous du cuir », tourné et publié par l’association Peta, les clients de la boutique en question ont tous une mauvaise surprise lorsqu’ils entreprennent l’ouverture d’un sac, d’un portefeuille ou tentent d’essayer une veste, une ceinture ou des chaussures en cuir. À chaque fois, le choc est intense et l’on peut dire qu’une partie de la jeunesse dorée de Bangkok, habituée des insouciantes séances de shopping, aura pris un sacré coup au museau, sans jeu de mot bien sûr.
L’expérience horrifique qui aura été donnée à vivre aux clients de cette boutique aura eu le mérite de prouver (encore une fois) que le cuir, avant de composer un vêtement ou un accessoire de mode, assurait une fonction vitale pour un animal bien vivant.
Cette opération est le dernier coup d’éclat de l’association Peta, tandis que le précédent s’est avéré tout aussi important, bien qu’un tantinet moins percutant. En effet, Peta a récemment annoncé avoir fait le nécessaire pour devenir actionnaire de la marque de luxe Prada dans une volonté d’assister aux assemblées générales de la société, et ce, afin de demander l’arrêt de la production et de la vente d’objets fabriqués en cuir d’autruche.
À réserver à un public averti, voici le clip publié par l’association Peta :
Sources : PositivR – 20 Minutes