Une nouvelle invention pourrait fortement réduire la pollution des eaux !

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Vous ne le saviez peut-être pas, mais 90% des déchets plastiques retrouvés dans les océans proviennent des 10 fleuves les plus pollués au monde (Le Yangtsé, le Nil, le Gange, l’Indus, le fleuve Amour, le fleuve Niger, le fleuve jaune, le Hai he, la Rivière des Perles et le Mékong). Et pour contrer la pollution des eaux, rien de tel que d’agir directement à la source !

La pollution des eaux : une situation intolérable !

De plus en plus de plastique est retrouvé dans les mers. Celui-ci devient meurtrier et empoisonne non seulement les poissons, mais aussi les oiseaux. Chaque année, on retrouve plus de 8 millions de tonnes de plastique en mer. L’eau salée décompose ce plastique que les poissons confondent alors avec de la nourriture.

On a également constaté que la quasi-totalité des albatros du Pacifique a des fragments de plastique dans l’estomac, ce qui tue 1 million d’entre eux chaque année.

Et d’où provient tout ce plastique ? De nos fleuves !

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Les cours d’eau considérés comme des déchetteries

C’est en Asie que les cours d’eau comme les fleuves transportent le plus de déchets. En effet, les habitants jettent ce dont ils n’ont plus besoin, comme des emballages ou encore des bouteilles vides, et ce, sans remords ! Le fait est que les rivières se déversent dans les fleuves qui eux vont se déverser dans les mers et océans, aggravant par conséquent la pollution des eaux. 

Quand Fabio Dalmonte, un italien de 36 ans, a remarqué le nombre considérable de débris dans les cours d’eau, il a eu une très bonne idée. Sa logique ? Mieux vaut prévenir que guérir et traiter le problème directement à la source, à savoir les cours d’eau.

Deux barrières pour une collecte automatique !

Pour trouver une solution et récupérer les déchets qui flottent sur les fleuves, Fabio s’est associé à Mauro Nardocci, l’ancien directeur marketing d’Europe pour la marque Barilla. Ensemble, ils ont créé SEADS, une start-up acronyme de Sea Defence Solutions. C’est avec cette entreprise qu’ils ont imaginé les Blue Barriers. Ce sont des barrières flottantes (faites en plastique recyclé) placées en diagonale sur le fleuve et décalées l’une de l’autre. De cette manière, un courant se forme et transporte les déchets jusqu’à la rive, et plus précisément dans un bassin de collecte qui doit les stocker avant qu’on ne les trie.

Ces barrières peuvent s’adapter à tous les fleuves et à toutes les rivières. Elles sont actuellement en période d’essai sur le fleuve Lamone en Italie et pourraient bien s’appliquer dans la plupart des cours d’eau.

Une solution écologique qui créerait de l’emploi ?

C’est à Jakarta que le projet de mise en place des Blue Barriers prend le plus forme. La municipalité aimerait en mettre à plusieurs points du fleuve pour avoir davantage de contrôle sur la pollution. De plus, à chaque lieu où il y aurait des barrières, la capitale compte ouvrir des centres de tri, ce qui par définition nécessiterait l’embauche d’agents d’entretien. Une solution qui pourrait donc régler deux problèmes ! On ne pourrait en demander plus !


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