Une société norvégienne va remplacer le fioul des bateaux par des restes de poissons !

Une compagnie norvégienne desservant principalement les ports de petite taille dans son pays désire mettre partiellement le fioul de côté. Il s’agit d’utiliser des restes de poisson, une initiative bienvenue dans ce secteur vivement critiqué pour ses effets néfastes sur l’environnement.

Une société qui devient plus responsable

Il y a peu, la société Hurtigruten desservant les ports de taille réduite en Norvège a déclaré vouloir utiliser un biogaz issu des restes de production de l’industrie de la pêche et de l’élevage de poissons. Ces restes seront mélangés à d’autres déchets organiques alors que le biogaz obtenu sera ensuite liquéfié.

Par ailleurs, la société Hurtigruten organise également des croisières dans l’Arctique et l’Antarctique, rendant l’initiative plutôt intéressante sur de telles distances. Les responsables ont déclaré vouloir changer le système d’au moins six navires de sa flotte qui en comporte dix-huit. Il est également question de batteries liées à des moteurs tournant au gaz naturel liquéfié (GNL).

La compagnie Hurtigruten soutient le plan norvégien Zéro émission 2026 pour les navires de croisière et les ferries naviguant dans les fjords du pays
Crédits : Hurtigruten

Une pollution importante

Le transport maritime est critiqué pour son impact négatif sur la planète, comme peuvent l’être les autres moyens de transport. En France, les transports maritimes et aériens ne sont pas taxés au niveau de leur carburant (fioul et kérosène), ce qui a été l’un des éléments motivant le mouvement de contestation des gilets jaunes du 17 novembre 2018.

Or, il faut savoir qu’un navire de croisière de taille imposante peut émettre quotidiennement autant de particules fines qu’un million de voitures ! Il faut noter les navires d’Hurtigruten sont de taille moins importante, mais cette initiative devrait tout de même servir d’exemple à suivre.

Rappelons également que la France a récemment condamné une compagnie de croisière et l’un de ses capitaines pour avoir bafoué les normes environnementales. Il s’agissait du navire Azura de la société américaine Carnival – leader du secteur – qui utilisait un fioul jugé trop polluant. Il est question d’une amende de 100 000 euros, dont 80 000 à la charge de l’employeur.

Sources : France Info – Bien PublicMer et Marine

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