En Belgique, deux sœurs ont décidé que les produits en vrac n’allaient plus être réservés seulement aux citadins. Celles-ci ont donc ouvert leur propre boutique qui prend la forme d’un commerce ambulant, plus précisément un camion-épicerie !
Au secours des villages
« camion-épicerie », « épicerie nomade » ou « épicerie ambulante », appelez ce concept comme vous le désirez. Sophie et Catherine Pâque, deux sœurs vivant à Seneffe (Belgique), ont baptisé leur concept Vrac’ment Bon, comme l’explique la RTBF dans un article publié en novembre 2019.
« Lorsque nous nous sommes mises en quête d’une surface commerciale, il n’y en avait pas de disponible sur Seneffe. Alors nous nous sommes dit que nous allions nous rendre dans les différents villages de l’entité (au nombre de 7, NDLR). Nous avons aussi constaté que dans certains, il n’y avait plus de commerce, plus rien. En discutant, on a entendu que les gens seraient heureux de nous voir arriver », a déclaré le duo à la chaîne belge.
Pour les clients, l’arrivée du camion Vrac’ment Bon est un plaisir. En effet, ce dernier leur évite de faire plusieurs kilomètres pour se rendre en ville et se fournir. Par ailleurs, l’épicerie mobile dispose d’un large choix de produits (voir ci-après) et propose même la livraison à domicile, comme l’explique la page Facebook du concept.
Motivées par le zéro déchet
Il est vrai que le commerce de produits en vrac rime le plus souvent avec boutiques de produits bio situés en ville. Malheureusement, les localités situées en campagnes sont plutôt délaissées à ce niveau-là. Autrement dit, l’idée d’un tel commerce ambulant proposant seulement des produits en vrac apparaît comme pleine de bon sens.
Sophie et Catherine Pâque ont expliqué que l’idée est venue de leur philosophie et de leur propre découverte de la culture du zéro déchet. Les deux sœurs ont indiqué vouloir partager leur vision un maximum, d’où le choix d’un commerce ambulant. Qui sait, cette initiative pourrait donner des idées à d’autres entrepreneurs ! Effectivement, les campagnes sont souvent peu fournies en commerces et certaines n’en ont même aucun. À quand un tel concept en France ?
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