Il y a quelques jours, des images ont fait le tour du Web dans notre pays : celles du député Modem Richard Ramos qui a dénoncé avec colère les pratiques des lobbys afin d’influencer le vote des députés.
« On ne doit pas influencer par un cadeau, par un avantage, un député dans ses choix », déclare Richard Ramos dans le montage réalisé par Brut et publié le 12 juin 2018 (voir en fin d’article).
Le but de l’intéressé était d’alerter l’opinion générale sur les pratiques des lobbys. Par de petits présents tels que des bouteilles de vin et autres avantages, les lobbys tentent d’influencer les élus de la République (et de l’Europe) et cela serait visible à tous les échelons, même dans le plus petit des villages français, selon Richard Ramos.
Par ailleurs, Richard Ramos a évoqué la question du glyphosate, un herbicide très controversé qui a été réautorisé pour cinq années supplémentaires en novembre 2017 par les représentants des 28 pays membres de l’Union européenne. Le député Modem n’a pas hésité à dire, face caméra, qu’un groupe tel que Monsanto a « dépensé des millions au parlement européen pour tenter d’influencer les votes ».
« C’est trop d’argent, trop d’enjeux. Ces groupes de pression existeront toujours, c’est d’ailleurs pour ça qu’il faut les encadrer », a conclu le député.
Richard Ramos est par ailleurs un habitué des coups de gueule comme le 7 juin 2018 à l’Assemblée générale sur l’affaire du lait infantile contaminé, avec la fustigation le PDG de la société Lactalis. Il y a quelques semaines, l’homme a également été particulièrement actif dans le débat du 22 mai 2018 portant sur le nouvel équilibre des relations commerciales dans le secteur agroalimentaire et l’alimentation saine.