Dès le 1er janvier prochain, envoyer une lettre prioritaire (timbre rouge) coûtera 1,05 euro. Cette augmentation est censée faire face à la réduction des volumes des courriers à distribuer causée par les échanges numériques.
L’augmentation du prix du timbre
Selon un communiqué du 27 juillet 2018, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a validé les évolutions tarifaires 2019 des offres d’envoi de courrier et de colis relevant du service universel postal. Ces évolutions tarifaires prendront effet dès le 1er janvier 2019 et resteront en vigueur pour la période 2019-2022.
En pratique, envoyer une lettre prioritaire (timbre rouge) – dont le délai de livraison est de 24 heures – coûtera 1,05 euro. Dans le cas de la lettre verte (délai de deux jours), le tarif sera de 0,88 euro. En ce qui concerne l’écopli (délai de 3 à 5 jours), il est question d’un tarif à 0,86 euro. À titre de comparaison, les tarifs actuels sont de 0,95 euro pour le timbre rouge, 0,80 pour le timbre vert et 0,78 pour l’écopli.
Les particuliers davantage impactés par cette augmentation
Rappelons tout de même qu’en 2012, le timbre rouge coûtait seulement 0,60 euro et que depuis 2014, le prix du timbre a tendance à s’envoler, à raison de 10 à 15% d’augmentation chaque année. Les particuliers accuseront une hausse plus importante (10,1% en 2019) que les entreprises (+7%). Citons également la hausse de seulement 1,8 % pour le courrier publicitaire (publicité adressée). En revanche, les particuliers auront encore cinq mois pour faire des provisions de carnets de timbres à validité permanente.
« Le plafond tarifaire fixé par cette décision répond au contexte de profonde mutation de l’environnement économique dans lequel opère La Poste, qui se traduit par une baisse structurelle des volumes. Il permet, sur la base des adaptations de charges prévues par La Poste, d’assurer le maintien de l’équilibre financier du service universel ; il acte un partage des efforts entre l’entreprise et les consommateurs« , peut-on lire dans le communiqué de l’Arcep.
Ainsi, la Poste est frappée par un effondrement rapide du volume des courriers à distribuer. Ceci est dû au développement toujours plus effectif des échanges numériques (courriels, messagerie instantanée, etc.). Or, au nom du service universel, la Poste a pour obligation de distribuer le courrier vers n’importe quel lieu du territoire français du lundi au samedi.
Cette augmentation fait écho à une autre augmentation récente prévue pour 2019 : celle des péages autoroutiers. Cette hausse des tarifs des péages autoroutiers pourrait se situer entre 1,08 à 2,19% sur 95% du réseau de 2019 à 2022.
Sources : Arcep – 60 Millions de consommateurs
Articles liés :