Vous voulez aider la recherche scientifique, mais vous ne pouvez pas vous permettre de donner beaucoup d’argent ou vous ne vous sentez pas l’âme d’un scientifique ? Il existe un autre moyen très simple : le biobanking.
Pour venir en aide aux scientifiques et participer aux recherches médicales, il vous suffit de dire « oui » à l’utilisation de vos prélèvements biologiques, d’un organe à votre sang. Lorsque vous passez un examen médical, des échantillons sont prélevés : dans un premier temps, ils sont analysés pour établir un diagnostic. Mais ils peuvent ensuite être envoyés anonymement à des banques d’échantillons qui permettent aux scientifiques d’avancer dans leurs recherches, si vous donnez bien entendu votre consentement.
Un concept simple qui, jusqu’à maintenant, ne porte pas encore assez ses fruits. L’une des raisons qui font que le biobanking n’est pas aussi populaire qu’il le devrait est le fait que les gens ont généralement peur de donner leurs prélèvements biologiques, notamment parce qu’ils n’ont pas confiance quant à l’anonymisation de leurs données. Le principe est également peu communiqué et une grande partie de la population n’en est pas informée comme elle le devrait. « Seuls 20 % des Français connaissent l’existence des biobanques, contrairement aux pays scandinaves où ce taux atteint près de 70 % de la population », précise Georges Dagher.
Biobanques est une infrastructure qui a été fondée par l’Inserm en 2011 pour « structurer le réseau national des biobanques », comme l’indique Sciences et Avenir, avec un budget de 17 millions d’euros et 82 centres actuellement. « Il est nécessaire d’informer le public, d’harmoniser et de normaliser la collecte, de contrôler les échantillons, de mutualiser les moyens, les compétences et les équipements », explique Georges Dagher, le directeur de Biobanques.
Sources : Sciences et Avenir, Le quotidien du médecin