Constamment en progression, le e-commerce a atteint des records en France. Cependant, acheter des produits en ligne n’est pas sans conséquence pour la planète. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) explique dans un dossier comment s’y prendre pour réduire les effets pervers des achats en ligne.
Sommaire
Une progression record
Le 5 février 2019, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a publié un communiqué de presse afin de diffuser les chiffres du e-commerce en France en 2018. Selon le communiqué, le e-commerce a progressé de 13,4 % par rapport à 2017, pour un total de dépense de 92,6 milliards d’euros. De plus, les commandes enregistrées ont atteint les 1,5 milliard (+20,7%). En revanche, si le nombre de transactions a augmenté, le panier moyen se situe désormais autour des 60 euros, c’est-à-dire cinq euros de moins que l’an dernier. Il y a peu, nous évoquions également une nette augmentation des achats en ligne lors des derniers soldes d’hiver.
Des achats ayant des impacts sur l’environnement
Acheter en ligne limite effectivement les déplacements des clients eux-mêmes. Cependant, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) a désiré nuancer cette notion dans son dossier La face cachée du numérique (PDF en français / 11 pages). L’ADEME explique notamment que « livrer en urgence et par petites quantités et multiplier les trajets augmentent la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre« . Ainsi, acheter en ligne peut non seulement multiplier les déplacements des transporteurs, mais également générer de nombreux emballages superflus.
Comment faire pour limiter ces impacts ?
L’ADEME a également livré ses recommandations pour acheter de manière plus responsable sur le Web. Premièrement, retirer ses achats dans un point relais est un geste appréciable dans la mesure où ce genre d’établissements recueillent les paquets de plusieurs clients à la fois. Ceci permet donc de limiter les déplacements des transporteurs. De plus, grouper ses achats et éviter les livraisons express semblent être une évidence. Est également évoquée la possibilité de traiter avec des enseignes locales qui pourront livrer sans effectuer de grandes distances tout en évitant de suremballer leurs produits.
Il est également question de lutter contre les achats incertains, c’est-à-dire l’achat de produits dont on ne se servira pas ou qui feront l’objet d’un retour. Par exemple, bien étudier le guide des tailles présent sur un site de textile ou lire les commentaires sous les produits électroniques d’un site spécialisé est une démarche allant dans ce sens.
Sources : FEVAD – L’Info Durable
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