Difficile de passer à côté des nombreux débats et questions écologiques qui agitent la société. À tel point que ces discussions débordent aujourd’hui largement du cadre privé pour intégrer le monde de l’entreprise. Et il est vrai que les marges de manœuvre sont aussi – voire plus – vastes qu’à l’échelle personnelle. En multipliant un impact positif, les entreprises peuvent en effet être à l’origine de véritables cercles vertueux pour le bien-être de l’environnement, et de leurs salarié·e·s. Mais par où commencer ?
Les champs d’action sont tellement nombreux (tri des déchets, gestion de l’énergie, etc.) que certains problèmes peuvent rapidement sembler insurmontables. Et pourtant, avec un peu de bon sens et d’organisation, les solutions ne sont pas si dures à trouver. Il suffit juste de se poser les bonnes questions, finalement. Et pour passer plus facilement le cap qui mène au développement d’une entreprise écoresponsable, certaines étapes sont indispensables.
Impliquer et former les employés
Actuellement, les personnes à la recherche d’un emploi sont de plus en plus soucieuses de l’impact environnemental de leur potentiel futur employeur. Tout comme les salariés le sont à propos de leur entreprise d’ailleurs. La responsabilité sociale des entreprises (RSE) est de plus en plus importante en matière d’écologie.
Si l’initiative n’est pas portée par les services de ressources humaines, rien n’empêche aux employés de faire des propositions et de mettre en place une cellule de réflexion. Former un groupe de travail ou proposer à des personnes volontaires de voir comment réduire l’impact environnemental permet autant de responsabiliser que de sensibiliser à cette question.
Repenser ses dépenses énergétiques
C’est en effet un bon début, qui peut se décliner sous diverses formes. Par exemple en mettant en place un système pour compenser ses émissions de carbone via diverses initiatives. Faire du covoiturage pour se rendre sur son lieu de travail en est une, tout comme repenser les déplacements professionnels et la consommation d’eau, d’électricité, de papier, etc. Passer à un fournisseur d’énergies renouvelables en est une autre. Tout peut être sujet à un changement qui à terme permet de faire des économies.
L’idée principale est de voir ses habitudes de consommation et autres investissements sous un nouvel angle. Par exemple, des sociétés comme EcoTree proposent d’acquérir des arbres pour faciliter le développement de forêts durables et avoir une réelle politique RSE. Pour citer le président de cette société, « Chaque client est à la fois propriétaire d’un arbre et d’une part du droit de surface. De ce fait, chaque client bénéficie d’une part des revenus de l’exploitation forestière, indépendamment de son arbre ».
Adopter des politiques de consommation vertueuses
Une fois la théorie évoquée, il ne reste plus qu’à passer aux étapes concrètes. Certaines ne nécessitent pas d’organisation particulière. Comme lorsqu’il s’agit d’éteindre les ordinateurs plutôt que de les mettre en veille, ou bien respecter les consignes de tri. De manière plus importante, adopter des nouvelles manières de fonctionner est aussi important. Ainsi, se mettre au zéro déchet, opter pour la dématérialisation de certains documents ou encourager le télétravail sont autant d’options envisageables.
Communiquer autour de ses ambitions
Cela peut sembler un peu superflu, mais mettre l’accent sur ce type d’engagement permet au final de faire naître un cercle vertueux, pour encourager tout le monde à penser d’une manière qui soit plus respectueuse de l’environnement. Qui plus est, c’est l’occasion ou jamais d’attirer des personnes volontaires et qui partagent ces valeurs communes, et donc de fidéliser les employé·e·s, collaborateurs·rices et client·e·s de l’entreprise… Preuve qu’au final, tout le monde est gagnant !
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